Process-comLa Process Communication® encore appelée Process Com® (PCM) est un modèle de communication pragmatique qui va permettre de mieux de se connaître et de mieux communiquer. La Process Com® se situe dans le prolongement de l' Analyse Transactionnelle.

La Process Com® représente un outil puissant pour le thérapeute, le coach ou toute personne de la relation d'aide. D'abord parcequ'elle va améliorer sa propre communication et l'aider à repérer les types de personnalités. Ensuite parceque les bénéfices de cet outil vont pouvoir être transmis au client ou au patient dans le cadre d'un stress, d'un problème spécifique ou même plus général ; La Process Com® va ainsi aider à neutraliser l'impact du stress négatif sur ses comportements au quotidien.

Pour ces apports, la Process Com® est aussi beaucoup utilisée dans le domaine de l'entreprise et du management.

La Process Com® a été développée dans les années 70 par le psychiatre américain Taibi Kahler qui s'est appuyé sur ses observations des relations et du management d'entreprise. Un de ses premiers collaborateurs fut la NASA : Il s'agissait de trouver un processus de recrutement optimal afin de recruter des astronautes. Ceux-ci devaient pouvoir séjourner ensemble dans un endroit restreint sans générer de conflit. Taibi Kahler a ainsi étudié ce qui pouvait amener du stress chez ces astronautes et surtout décrire leur comportement sous cet état de stress. Les travaux de Taibi Kahler ont été couronnés par le prix scientifique Eric Berne en 1977.

En Process Com®, on peut identifier 6 types de personnalité. Chaque type de personnalité possède ses propres codes, son propre langage et des besoins psychologiques particuliers. Lorsque ceux-ci ne sont pas satisfaits, la personne entre alors en stress.

  • l'empathique : la question existentielle de base est "Suis-je aimable ?" et renvoie au besoin psychologique d'être reconnu en tant que personne.
  • le persévérant : la question existentielle de base est "Suis-je digne de confiance ? " et renvoie au besoin d'être reconnu pour ses convictions.
  • le rebelle : la question existentielle de base est "Suis-je acceptable ?" et renvoie au besoin de rechercher explicitement des contacts positifs, souvent basés sur des échanges ludiques.
  • le travaillomane : la question existentielle de base est "Suis-je compétent ?" et renvoie au besoin d'être reconnu pour son travail.
  • le rêveur : la question existentielle de base est "Suis-je voulu ?" et renvoie au besoin de solitude.
  • le promoteur : la question existentielle de base est "Suis-je vivant ?" et renvoie au besoin d'excitation.